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La mue du serpent




En ces temps particuliers de crise sanitaire mondiale, il me semble que nous sommes invités à évoluer, à oser s’ouvrir à l’inconnu – en acceptant de voir les peurs en présence sans les laisser cependant déterminer notre vision du monde – pour s’ouvrir à l’Un connu. Ce connu au coeur de soi, le fondement de ce que nous sommes, notre nature réelle. Et en avoir la connaissance, c’est-à-dire “naître avec”. Retrouver le pouvoir créateur qui réside au coeur de nos cellules…


Il me semble observer à l’échelle mondiale ce que j’observe à l’échelle de l’humain dans mon accompagnement thérapeutique : vient un temps où l’Intelligence de Vie nous pousse intérieurement à évoluer, en laissant partir les conditionnements qui ne participent plus activement à la création du Vivant en nous. 


Observons le phénomène de la mue du serpent : la couche interne de l’épiderme constituée de cellules germinatives, remplace continuellement les cellules kératinisées de la couche externe. La lymphe, en circulation entre les deux couches, contribue à les séparer pour accomplir la mue. Dans ce cas précis, vouloir conserver son ancien “conditionnement”  reviendrait pour le serpent à en faire son linceul !


Laissons nous aussi circuler l’information du Vivant pour se relier à ce qui germe en nous et laisser sereinement partir l’ancien, afin de rayonner le renouveau.

Osons l’évolution… Osons dire Oui à la vie, qui est notre nature profonde.

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